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Vingt-deux virtuoses de ballet pour une soirée placée sous le signe de Stravinski.
Avec pas moins de cent représentations chaque année, le Ballet Biarritz compte parmi les plus illustres en France et au-delà. Perfection, exigence et beauté sont les maîtres-mots de ce ballet dont les danseurs, issus des plus grandes écoles, réalisent des prouesses esthétiques.
Pour cette soirée, Thierry Malandain, directeur chorégraphique du Ballet Biarritz, s’associe au jeune et talentueux Martin Harriague pour un hommage à l’un des plus grands compositeurs : Igor Stravinski.
Le spectacle s’ouvrira sur L’Oiseau de feu pour lequel Thierry Malandain a convoqué les vingt-deux danseurs de son ballet. Dans une danse toute en volupté et en légèreté, les virtuoses rendent à l’oiseau son essence première, un phénix passeur d’espoir à travers le ciel et la terre, conformément au conte originel.
De vingt-deux, ils passeront à dix-huit pour incarner Le Sacre du printemps, l’œuvre emblématique de Stravinski. Révolutionnaire, elle célèbre la nature dans un rite païen où les martèlements des corps se traduisent par un besoin sauvage de s’ancrer à la terre. Cette partition saccadée et pulsatoire fascine Martin Harriague. En respectant la dramaturgie initiale, il redonne au Sacre toute sa puissance et sa spiritualité. Comme le printemps chasse l’hiver, seul compte cet instinct irrépressible de renaître après une période d’hibernation forcée.
Un spectacle pour une ode à la nature, avec L’Oiseau de feu, phénix reliant le ciel à la terre, et Le Sacre du printemps, qui loue la force tellurique primitive et renaissante.
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