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Le quotidien d’un couple mère-fils, ponctué par des expériences de téléportations plus ou moins réussies, au temps des prémices de l’informatique.
Dans les années 60, au cœur d’un village, Robert vit avec sa maman Odette. Il a la cinquantaine, dégarni, bedonnant et mal dans sa peau. Il présente tous les critères du vieux garçon (un clin d’œil à l’épisode La soucoupe et le perroquet de l’émission Strip-tease). Il passe le plus clair de son temps enfermé dans le garage qui lui fait office de chambre-laboratoire, et tente d’y mettre au point une machine à téléporter. Odette, elle, s’occupe de la maison, du jardin et de ce grand fils, éternel adolescent. Elle observe d’un œil tendre mais totalement incrédule les recherches soi-disant scientifiques de son fils. Robert s’entraîne d’abord sur des objets, puis sur des animaux, dont le chien d’Odette, Croquette, qui finira mal. Inquiète de l’isolement de son fils, Odette décide d’inviter pour l’apéritif Marie-Pierre, même profil que Robert, mal dans sa peau et vieille fille.
Après une soirée désastreuse, Robert convainc Marie-Pierre d’être le premier humain à se faire téléporter. Malheureusement l’expérience tourne mal, et Marie-Pierre disparaît dans les limbes… Pour la retrouver, Robert finit par se téléporter lui-même, mais une mouche se glisse avec lui dans l’appareil ! Il revient de cette expérience sans Marie-Pierre et légèrement différent. Comme dans le film de David Cronenberg La Mouche, tiré lui-même de la nouvelle de George Langelaan, l’apprenti scientifique va peu à peu se transformer en insecte géant, se déshumaniser, et devenir une bête capable de grimper au mur, poussée par une recherche insatiable de nourriture.
La Mouche est un laboratoire d’expérimentations scéniques et visuelles, nous offrant des effets spéciaux sur scène ! Le couple Valérie Lesort et Christian Hecq adapte de façon très personnelle cette pièce, après leur formidable 20 000 lieues sous les mers, Molière de la création visuelle en 2015. Christian Hecq, Sociétaire de la Comédie-Française, fait son retour à Nevers après son interprétation dans Boliloc de Philippe Genty en 2007.
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