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L’affaire Steinheil, ou l’autoportrait d’une femme qui dévorait les hommes.
Dans l’après-midi du 16 février 1899, Félix Faure, président de la République française, meurt à l’Elysée après un rendez-vous avec sa maîtresse Marguerite Steinheil. Ce fut la fin d’une histoire d’amour qui, pour être tarifée, n’en fut pas moins passionnelle, et le début d’une autre vie pour notre héroïne. Après avoir surmonté le scandale le plus licencieux de la troisième République, elle a survécu à la très mystérieuse et sanglante affaire du double meurtre de l’impasse Ronsin. Marguerite Steinheil fut surnommée « La Sarah Bernhardt des Assises », tant la fascination qu’elle exerça sur le jury et les magistrats fut grande ; ceux-ci l’acquittèrent en 1909 sous des applaudissements frénétiques. Devenue ensuite l’honorable, la richissime Lady Robert Brooke Campbell Scarlett-Abinger, baronne et pairesse d’Angleterre, elle n’a, à ce jour, jamais révélé la vérité.
Mais, peut-être nous en dira-t-elle plus ce soir, car elle reçoit dans sa cuisine une équipe de télévision pour un entretien où elle confectionne avec sa domestique la recette des écrevisses à la présidente. Et, pour éviter d’être cuisinée, c’est elle qui est aux fourneaux. Avec jubilation et hargne, juste pour nuire encore un peu !
Mis en scène par Vincent Messager, ce personnage historique a la chance d’exister à nouveau, sous la magistrale interprétation de la comédienne Andréa Ferréol.
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