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La cellule de prison de deux soeurs devient le lieu de tous les possibles grâce au théâtre, là où l’imagination n’a pas de limite. Jean Genet / Mathieu Touzé
En prison, Claire et Solange s’inventent des histoires tous les soirs. Comme un exutoire salvateur, le théâtre est devenu pour ces deux sœurs une respiration dans une atmosphère confinée et délétère. Elles se fardent, s’habillent, et jouent à être une autre pour échapper à la trivialité de leur quotidien. Une présence irréelle et fantasmée vient compléter leur duo : « Madame », incarnation de la hiérarchie sociale et de l’ordre établi, jouée par le comédien Yuming Hey. Cette créature fantasmée n’a de réalité que dans le désir de subversion qu’elle fait naître chez les deux femmes.
S’il célèbre la puissance de l’imaginaire, l’auteur décortique aussi le mécanisme qui conduit au repli sur soi et à l’exacerbation de la violence. Jean Genet, qui a découvert sa vocation d’écrivain pendant ses séjours en prison, célèbre ici la puissance libératrice de l’imaginaire, de la poésie et du jeu.
Les Bonnes nous montre la puissance du jeu pour échapper au quotidien, avec la force créatrice et l’imaginaire de l’écrivain Jean Genet.
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